23 Octobre 2017
Sa flûte est traversière ; elle va tellement au-delà d'elle-même, tellement plus loin que la scène sombre où elle se produit... Elle n'est plus un instrument qui fait de la musique, elle est une évidence, une nécessité, un prolongement de son souffle, de sa désespérance, de son indignation... Elle quitte le confort du joli son, de la belle mélodie pour crier à la place de ceux qui sont piégés dans la guerre aveugle des cités de Syrie, hurler leur peur, prier avec eux n'importe quel dieu...
C'était Naïssam Jalal. https://www.youtube.com/watch?v=nLEfg29-xz4