Anachroniques contemporaines
27 Octobre 2021
Une semaine à Paris avec Cathy, Anna, Jean et Flo, à courir métro, musée, expos, restos, parcs, jardins… Des instants – autant d’immersions – accrochés à la mémoire.
Le sourire de la belle Simonetta
Dès avant mon premier voyage à Florence (il y a plus de 40 ans), le dessin méticuleux de ce doux visage m’habitait. Emotion de le découvrir aux Uffisy… Même émotion de le retrouver… Je le regarde longuement, je m’en imprègne… Il fait bien partie de moi.
(Musée Jacquemart-André : Expo Botticelli)
Le trouble de l’origine du monde
Ce sexe délicat – impudique pudeur – ne se montre pas. Il se confie au regard de celui qui passe. Il provoque en moi un flot d’images intimes – celles de toutes les femmes que j’ai aimées et qui, peut-être, par moment m’ont aimé. Ce sexe est nostalgie et c’est une belle tendresse que de s’y abandonner.
(Musée d’Orsay)
Le flot impérieux des nymphéas
Là, je me perds, je me noie… Absence absolue de repères. Tout est liquide, fluide, évanescent, impalpable… Le regard ne sert à rien, il est impuissant. L’eau et la lumière se fondent, glissent et muent en hallucination. Oui, cette longue et lente errance colorée est sans horizons, sans limite, sans cadre, infinie.
(Musée de l’Orangerie)