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Des humeurs et des jours

Anachroniques contemporaines

Obsoleta verba

Petite histoire désuète, dite avec des mots oubliés…
Il fallut bien du talent à Auguste pour se tirer de cet empoix. Son Ernestine,  fieffée tire-pendrière à l’humeur hérissonne, depuis qu’elle lui avait glissé la tourtouse, le topioquiait à tout venant et lui contait des coquecigrues. Et ça lassait Auguste. De se savoir encagnardé, à passer tous ses soir auprès de cette coquefredouille, près du feu à laper sans joie la galimafrée coutumière lui filait les agrouelles. Alors, il décida, bredi-breda, de lâcher l’aiguillette. Ernestine, voyant ça, tenta bien de l’embabouiner, de la poupeliner, mais Auguste déterminé, l’incagua vertement et ne procrastina pas cette affaire. Il lui fit une vilaine quine-mine et tout-à-trac, fila loin, loin, très loin… Si loin, qu’on ne le revit plus.
En langage d’aujourd’hui : Ernestine se retrouve bien seulette depuis qu’Auguste s’est cassé. .
 

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